Dans nos quotidiens, nous sommes tous amenés à vivre de formidables réussites. Mais il arrive aussi parfois que nous devions essuyer quelques échecs. Même si cela fait partie de la vie, il est parfois difficile de l’accepter, de le surmonter et plus encore d’en sortir grandi. Et pourtant l’échec est souvent salutaire pour nous permettre d’évoluer, d’apprendre et d’exprimer notre singularité. Nous vous expliquons ici pourquoi et comment vos erreurs peuvent vous conduire au succès.

L’erreur, mal aimée de la culture française

Il faut bien le dire, l’échec n’a pas bonne presse en France.

De l’école à l’entreprise, la culture française valorise le respect du cadre, des consignes et sanctionne l’erreur. Une erreur qui est vécue comme une honte entamant dans le même temps le capital confiance de l’individu.

A l’inverse, chez les anglo-saxons, l’échec est perçu comme propre à la capacité d’un individu à entreprendre et à innover. L’audace, la prise de risque y sont encouragées et valorisées car inhérente au succès futur.

On comprend alors combien, il est difficile en France, dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle de percevoir positivement les erreurs, d’en faire le terreau de l’innovation, de la créativité et même du succès. Et pourtant…

L’erreur, formidable accélérateur d’apprentissage

Comme nous le rappelle cette citation :

Errare humanum est, perseverare diabolicum

attribuée à Sénèque

Se tromper est le propre de l’humain. C’est en expérimentant, en testant, en corrigeant que l’on apprend. L’erreur est en fait un formidable accélérateur d’apprentissage à condition d’en tirer des enseignements. Pensez à ce bébé qui doit apprendre à marcher. Dix fois il tombera, dix fois il se relèvera…il ajustera sa posture jusqu’à réussir à parcourir le monde.

Sans erreur pas de success-story

L’actualité est remplie de success-story où, après de nombreux échecs et tentatives infructueuses, des entrepreneurs, des sportifs, des artistes, des intellectuels ont rencontré le succès.  

Leur point commun ? Ne pas avoir abandonné, avoir appris de leurs échecs pour mieux rebondir, s’améliorer ou même parfois changer complètement de voie.

L’erreur, expression de notre libre-arbitre et de notre liberté

Au contraire de l’animal, l’homme, non assujetti à ses instincts doit apprendre à se mouvoir et à vivre dans le monde qui l’entoure. Pour ce faire, il doit choisir de lui-même d’aller dans un sens ou dans un autre, d’agir de cette façon-ci ou de cette façon-là… au risque de se tromper et donc d’apprendre. Ces erreurs sont alors le reflet de ses choix (ou de ses non-choix), c’est à dire de son libre-arbitre, de sa liberté d’entreprendre.

L’erreur, source de prise de conscience et de connaissance de soi

Il est donc important de comprendre que, quel que soit le domaine dans lequel elle intervient, l’erreur peut arriver.  Se donner le droit à l’erreur, c’est se permettre d’acquérir une meilleure connaissance de soi, de ses fonctionnements, de ses besoins. C’est aussi ouvrir la voie à des prises de consciences nécessaires à notre évolution, et donc à termes à notre réussite.

Faire une place à l’erreur apprenante en entreprise

L’erreur est apprenante à condition qu’on l’accepte, qu’on l’analyse avec bienveillance et lucidité. Ceci se vérifie autant dans la sphère privée que professionnelle.

A l’heure où l’on parle de qualité de vie au travail et de prévention des risques psycho-sociaux, permettre au collaborateur de se tromper c’est le soulager de ce poids culpabilisant du risque de l’erreur (et donc de la sanction !), ouvrir la voie à la prise d’initiative, à la créativité, aux idées nouvelles, à l’innovation et donc au succès !

En tant que dirigeant, manager ou collaborateur, effectuer ce travail d’analyse n’est pas chose facile. Cela demande de se défaire de ce syndrome français qu’est le refus de l’échec, d’accepter les émotions associées à l’erreur (colère, frustration, culpabilité…) et de faire preuve de lucidité pour analyser sans jugement la situation et en tirer les bons enseignements.

Pour accompagner les entreprises dans cette démarche, il est parfois nécessaire de se faire accompagner par un coach professionnel comme qui vous permettra à vous et vos équipes de prendre du recul, de poser les bonnes questions et faire naître les prises de conscience nécessaires pour rebondir et accéder au succès.